Ouest France titre à la Une de son
édition du 13 mai 2015 : "Un lieu de baignade supprimé à Brétignolles"
La pétition pour la réouverture du plan
d’eau, les articles sur les réseaux sociaux et la distribution de tracts sur le marché de Brétignolles appelant à manifester le 23 mai ont interpellé la
journaliste de Ouest France qui a décidé de mener son enquête. Elle a ainsi interrogé les présidents des associations
REUNIR BRETIGNOLLES et LA VIGIE, très mobilisées suite à la fermeture du plan d'eau de
la Normandelière, mais aussi Monsieur le Maire de Brétignolles. (lien vers l'article)
Rappelons qu’au départ, pour Monsieur le
Maire, le plan d’eau ne serait pas réparable à cause d’un coût de réparation
estimé par son équipe à 300.000€. Puis, quand nous lui apportions la preuve que
ce plan d’eau serait réparable pour 75.000€, il nous répondait que, "même pour
1€, il ne le réparerait pas"…
Aujourd’hui, dans Ouest France, de
manière paradoxale, Monsieur le Maire explique qu’il n’a pas la possibilité de réparer le plan d’eau à cause des fouilles archéologiques, car il
n’aurait pas la main sur le site, mais qu’il va aménager ce lieu en aire de
loisirs (dont le coût n'est toujours pas chiffré et qui ne remplacera en rien l'activité de baignade tant plébiscitée…).
La majorité voudrait se faire passer pour la
victime d’une situation qu’elle a elle-même orchestrée. C’est la majorité
municipale qui a demandé la réalisation de ces fouilles archéologiques. Elle savait pertinemment que ces fouilles perceraient la bâche. C'est donc à la majorité d'assumer les conséquences de ses décisions.
Habitué aux effets de communication, Monsieur le Maire voudrait nous faire croire que
les fouilles archéologiques seraient “la phase 1 des travaux du port”… Or, à ce
jour, il n’y a aucun nouveau projet rédigé, aucun bureau d’études mandaté,
aucun appel d’offres lancé. Ce serait seulement après des études réalisées, un dossier administrativement bouclé, des enquêtes publiques menées, des avis donnés, une déclaration d'utilité publique prononcée, des recours administratifs rejetés que des travaux pourraient débuter....
En conclusion, à Brétignolles sur Mer, Monsieur
le Maire s'enferme dans une communication maladroite pour justifier la suppression du plan
d’eau plutôt que de mener une vraie politique de développement touristique,
pourtant vitale pour notre économie de bord de mer.