Lors du Conseil municipal du 12 novembre 2014, les élus de la majorité ont décidé de dépenser
encore plus pour le projet de port. Alors que les élus de REUNIR BRETIGNOLLES
se sont clairement opposés à ces dépenses, les élus de la majorité ont approuvé
:
- D’ouvrir des
crédits d’études de 400.000€ pour le marché de maîtrise d’œuvre, la phase
d’avant-projet et la mise à jour du dossier d’étude d’impact de l’hypothétique
projet de port de plaisance.
- D'adhérer pour
2.000€ par an à une association : la Fédération Française des Ports de
Plaisance ainsi qu’au Groupement Européen de Coopération Odyssea.
Soit 402.000€ qui
viennent s’ajouter aux 5.500.000€ déjà dépensés à ce jour, tout ceci, en pure
perte, et entièrement à la charge des contribuables brétignollais.
Depuis 2003, il
n’existe aucune validation administrative qui laisse supposer la faisabilité de
ce projet. Ce dossier est une coquille vide puisque la municipalité a retiré
officiellement son projet après les avis des enquêtes publiques de 2011.
Les
préfets successifs n’ont cessé de mettre en garde la municipalité expliquant, par exemple,
dans L’Express des 03 et 31/07/2013 : «Aucune
commune ne peut se prévaloir d’un «droit» de réaliser un port sur son
territoire» et «Aujourd’hui, je suis dans la mise en garde mais, le moment
venu, je prendrai mes responsabilités»
11
ans plus
tard, le bilan est édifiant : près de 6 millions d’euros dépensés, des
emprunts contractés sur 20 ans pour payer les bureaux d’études et les dépenses
de communication… Tout cela POUR RIEN: jamais dans l’histoire de la Vendée un
projet n’avait été aussi sévèrement sanctionné.
En conseil municipal,
Monsieur le Maire nous explique que son « nouveau » projet de port se
résume à la plaquette publicitaire distribuée aux décideurs locaux, ceci alors
qu’aucun bureau d’étude n’a travaillé sur cette soi-disant nouvelle énième
version…
Mais, à Brétignolles,
plus un projet est bancal, plus la majorité fait ce qu’elle a toujours fait et
maîtrise le mieux : de la communication à outrance et du lobbying pour tenter
d’impressionner les décideurs avec pour objectif de faire oublier les dépenses
inconsidérées et les refus motivés des autorités compétentes.
Qu’importent les
méthodes employées… Hier, la poignée de main au ministre, les plaquettes à
20.000€ ou encore les visites du futur site du port imaginaire… Aujourd’hui, le
lobbying avec Odyssea et autre FFPP… Demain, la disparition organisée du plan
d’eau de la Normandelière pour donner l’illusion à l’opinion publique de la nécessité d’un projet de port…
Qu’importent les moyens et les mots employés, il faut absolument «faire croire
que»…
Mais les faits sont
là, implacables, immuables : le site ne s’y prête pas… Ce n’est pas en déplaçant
le bassin du « nouveau port imaginaire» que l’on effacera ni les contraintes
rédhibitoires environnementales et techniques, ni les désillusions économiques.
Pourquoi dilapider
chaque jour davantage l’argent des contribuables avec de perpétuelles études et
opérations de communication ? Pourquoi s’entêter à soutenir un projet sans
avenir, un gouffre pour nos finances, un projet dangereux ?
Comme toujours, pour
la majorité, la communication et l’image priment sur la raison et le bon sens.
Mais tout cela n’aura qu’un temps… Affaire à suivre…