11 janvier
2014 : cérémonie des vœux de la municipalité. C’est le grand rendez-vous
annuel avec les Brétignollais.
18 h 00 : début
du discours du maire actuel, pour les derniers Vœux de sa mandature.
18 h 05 :
« la campagne à venir autorise
l’équipe sortante à évoquer bilans et projets. Et autant vous le dire tout de
suite, nous ne nous en priverons pas. […] nous profiterons pour répondre aux
ragots et autres calomnies qui circulent actuellement sur, par exemple, l’état
des finances de notre commune. L’équipe « Réussir Brétignolles »
n’est pas décidée à laisser salir le bilan des 13 années passées ensemble. »
Les finances de la
commune ! Dès le début du discours du maire, celui-ci évoque les finances
de Brétignolles ! C’est donc un gros point très sensible, un souci, un
problème difficile à résoudre !
Les opposants de
Brétignolles ont souvent critiqué la gestion financière de l’équipe en place,
les dépenses importantes et inutiles, les augmentations d’impôt, la dette énorme
qui s’accroît d’année en année.
Voici quelques
dépenses importantes et inutiles :
·
L’achat
de la Ferme de la Normandelière pour y installer des gens qui militent pour un
hypothétique port de plaisance ; cet achat a été réalisé en 2013 pour un
montant de près de 2 millions d’euros … pour rien.
·
Les
appartements du centre-ville, construits pour la municipalité qui s’est faite
promoteur ; deux ans après l’ouverture de la commercialisation, 7
appartements seulement ont été vendus, avec des remises entre 20 et 25 %, et 10
appartements restent encore à vendre, avec les frais d’emprunt et les charges
qui courent encore ; les bâtiments ne correspondaient pas au marché. Voir nos articles du 10 novembre 2013, du 18 novembre 2013 et du 30 novembre 2013.
·
Les
frais d’études et de communication pour le projet de port, dont l’enquête
publique a démontré l’impossibilité malgré les désirs de certains ;
coût : plus de 5 millions d’euros sans l’achat de la Ferme de la
Normandelière.
La dette de
Brétignolles-sur-Mer est accessible sur le site Internet du Ministère des Finances.
On y relève l’envolée de notre dette. Sur les
4 dernières années, l’endettement par habitant, déjà très élevé en 2009, a presque
doublé à fin 2012 ! De plus, notre dette continue de s’alourdir : près
de 2 millions pour acheter la Ferme de la Normandelière, plus de 2 millions
pour que le CCAS achète à la commune le bâtiment du Foyer-Logement, pour ne
citer que les plus connus !
Si on
compare la dette de Brétignolles à celle des autres villes du littoral vendéen,
Brétignolles détient un triste record ! La dette par habitant de Brem-sur-Mer,
par exemple, n’était que de 1 222 €/habitant
en 2011 et celle de Saint-Gilles-Croix-de-Vie de 1 758 €/habitant, contre
3 021€/habitant pour Brétignolles à la même date !
Voir nos articles du 07 février 2013, du 05 octobre 2013, du 13 octobre 2013 et du 16 octobre 2013.
Il n’y a
ici ni ragot ni calomnie. Les chiffres concernant la dette de
Brétignolles-sur-Mer sont ceux enregistrés au Ministère des Finances. Si ce
sont des mensonges, le maire actuel doit attaquer les services de l’Etat !
Le
Brétignollais écrit dans son manifeste : « Les carences s’accompagnent d’une dérive inquiétante des
finances : des millions d’euros ont été dépensés en études sans le moindre
résultat ; des terres agricoles ont été acquises hors de prix ; la
fiscalité communale s’alourdit ; l’endettement par habitant dépasse les
3 300 euros (un record en Vendée et
même au niveau national !) »