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jeudi 27 novembre 2014

ENCORE DES DEPENSES POUR UN PROJET SANS AVENIR

 
Lors du Conseil municipal du 12 novembre 2014, les élus de la majorité ont décidé de dépenser encore plus pour le projet de port. Alors que les élus de REUNIR BRETIGNOLLES se sont clairement opposés à ces dépenses, les élus de la majorité ont approuvé :
- D’ouvrir des crédits d’études de 400.000€ pour le marché de maîtrise d’œuvre, la phase d’avant-projet et la mise à jour du dossier d’étude d’impact de l’hypothétique projet de port de plaisance.
- D'adhérer pour 2.000€ par an à une association : la Fédération Française des Ports de Plaisance ainsi qu’au Groupement Européen de Coopération Odyssea.
Soit 402.000€ qui viennent s’ajouter aux 5.500.000€ déjà dépensés à ce jour, tout ceci, en pure perte, et entièrement à la charge des contribuables brétignollais.
 
Depuis 2003, il n’existe aucune validation administrative qui laisse supposer la faisabilité de ce projet. Ce dossier est une coquille vide puisque la municipalité a retiré officiellement son projet après les avis des enquêtes publiques de 2011.
Les préfets successifs n’ont cessé de mettre en garde la municipalité expliquant, par exemple, dans L’Express des 03 et 31/07/2013 :  «Aucune commune ne peut se prévaloir d’un «droit» de réaliser un port sur son territoire» et «Aujourd’hui, je suis dans la mise en garde mais, le moment venu, je prendrai mes responsabilités»
 
11 ans plus tard, le bilan est édifiant : près de 6 millions d’euros dépensés, des emprunts contractés sur 20 ans pour payer les bureaux d’études et les dépenses de communication… Tout cela POUR RIEN: jamais dans l’histoire de la Vendée un projet n’avait été aussi sévèrement sanctionné.
 
En conseil municipal, Monsieur le Maire nous explique que son « nouveau » projet de port se résume à la plaquette publicitaire distribuée aux décideurs locaux, ceci alors qu’aucun bureau d’étude n’a travaillé sur cette soi-disant nouvelle énième version
 
Mais, à Brétignolles, plus un projet est bancal, plus la majorité fait ce qu’elle a toujours fait et maîtrise le mieux : de la communication à outrance et du lobbying pour tenter d’impressionner les décideurs avec pour objectif de faire oublier les dépenses inconsidérées et les refus motivés des autorités compétentes.
 
Qu’importent les méthodes employées… Hier, la poignée de main au ministre, les plaquettes à 20.000€ ou encore les visites du futur site du port imaginaire… Aujourd’hui, le lobbying avec Odyssea et autre FFPP… Demain, la disparition organisée du plan d’eau de la Normandelière pour donner l’illusion à l’opinion publique de  la nécessité d’un projet de port… Qu’importent les moyens et les mots employés, il faut absolument «faire croire que»
 
Mais les faits sont là, implacables, immuables : le site ne s’y prête pas… Ce n’est pas en déplaçant le bassin du « nouveau port imaginaire» que l’on effacera ni les contraintes rédhibitoires environnementales et techniques, ni les désillusions économiques.
 
Pourquoi dilapider chaque jour davantage l’argent des contribuables avec de perpétuelles études et opérations de communication ? Pourquoi s’entêter à soutenir un projet sans avenir, un gouffre pour nos finances, un projet dangereux  ?
 
Comme toujours, pour la majorité, la communication et l’image priment sur la raison et le bon sens. Mais tout cela n’aura qu’un temps… Affaire à suivre…