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dimanche 8 décembre 2013

2014 et le concert de Johnny Halliday : les comptes


Le concert de Johnny Halliday a eu lieu le 26 juillet 2012.
Les comptes administratifs 2012 des différents budgets communaux ont été votés il y a 6 mois par le conseil municipal. Mais à propos du concert de Johnny : rien. Pas de bilan, pas de chiffrage des recettes ni des dépenses, encore moins leur ventilation.
Pourtant, les comptes détaillés doivent faire l’objet d’un compte spécial puisque l’opération a été soumise à la TVA.
Mais toujours aucune trace de ceux-ci dans les documents budgétaires de la commune!
 Pour une transparence la plus totale, il faut bien évidemment que soient publiés :
 -      Les montants exacts des contrats avec la société de production et ceux des avenants.
-       Le nombre de billets vendus aux tarifs :
- normal
 - VIP
-       Le nombre de billets gratuits distribués, leur équivalent en euros, et l’organisme qui les a financés :
- mairie,
- producteur,
- autres (les quels ?)
- La ventilation des billets gratuits par :
- enfants de moins de 12 ans,
- voie de concours, tirage au sort,
- sponsoring (dans ce cas sous quel contrat passé ?),
- association et la justification,
- en contrepartie de bénévolat, comme annoncé dans la presse et par des présidents d’associations à leurs adhérents.
-       Le nombre de personnels municipaux mis à disposition et sur quelle durée (cela à un coût qui aurait dû être détaillé par plusieurs délibérations du Conseil Municipal).
-       Les moyens matériels municipaux mis à disposition et sur quelle durée (cela à un coût qui aurait dû être détaillé par délibération du Conseil Municipal).
-      Le coût de la main d’œuvre occasionnelle utilisée.
-       Le montant de la publicité :
- dans la presse,
- en affiche,
- en pub aérienne.
-       Le montant de la recette des buvettes et la répartition qui en a été faite.
-       La contrepartie donnée à certaines associations ayant mis « la main à la pâte ».
-       Les coûts de remise en état du terrain, des voies routières (au vu du nombre de semi-remorques qui ont permis de monter la scène), des collectes des ordures et des sanitaires (loués pour l’occasion, à quel coût ?).
-       La facture énergétique de l’opération (EDF, Eau...).
-       Le coût de la sécurité :
- publique (Gendarmerie, forces de police),
- privée (sociétés de gardiennage),
- sanitaire et médicale (Croix rouge, pompiers, sécurité civile…).
-     Le montant des droits d’auteur.
-      Le montant des diverses assurances.
-     Les T-shirt des bénévoles.
-       etc.
 Au-delà du bilan comptable, on peut dire aujourd’hui qu’il est scandaleux, pour un concert purement commercial, avec en plus les problèmes fiscaux existant dans ce cas de figure, que des bénévoles aient pu être sollicités et que ceux-ci (n’ayant peut être pas le choix) s’y soient prêtés.
 Encore une fois nous avons à Brétignolles un mélange des genres très préjudiciable pour toutes et tous.
Le refus de cette transparence laisse de sérieux doutes sur la légalité de cette opération et la probité de ses acteurs !
Le Brétignollais écrit dans son manifeste : « Cette gestion déficiente ignore la crise économique, au moment où la fiscalité a dépassé en France les limites du raisonnable … Avant tout, rétablir des finances saines, en renonçant aux dépenses somptuaires. »

2014 : pour la paix à Brétignolles !